Dans une décision rendue ce jeudi par la chambre criminelle, Ousmane Sonko, le troisième candidat à la présidentielle de 2019 et président du parti Pastef, a été condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse. Par ailleurs, il a été acquitté des accusations de viol et de menaces de mort qui pesaient contre lui. En plus de sa peine d’emprisonnement, il devra s’acquitter d’une amende de 600 000 F CFA.
L’avocat général avait initialement requis une peine de dix ans de réclusion à l’encontre de M. Sonko, soit pour les viols allégués, soit un minimum de cinq ans de prison pour “corruption de la jeunesse”.
Malgré son absence au procès, Ousmane Sonko, retranché à Ziguinchor, a toujours clamé son innocence et a affirmé être victime d’un complot ourdi par le président, accusations que ce dernier rejette fermement.
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